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Avec son 7i, Realme propose un smartphone d'entrée de gamme qui mise sur une excellente autonomie.
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Présentation
Petit à petit, Realme fait son nid. Discrètement, grâce à des smartphones compétitifs, le constructeur chinois se fait un nom en Europe. Et marche dans les pas de Xiaomi avant lui, ou encore Huawei encore quelques années auparavant. Au programme, une suite de smartphones misant sur une fiche technique ambitieuse et un tarif de lancement tiré vers le bas. Avec son 7i, Realme propose un accumulateur de 6000mAh et un capteur photo dorsal de 48mégapixels, pour un prix de 169€ au lancement.
À 169€, il fait face à l'Oppo A5, au Xiaomi Redmi 9, au Wiko View 4, au Motorola Moto G8 Power Lite et au Samsung Galaxy A11.
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Ergonomie et design
Le Realme 7i propose des finitions correctes. À l'avant, la dalle IPS de 6,5 pouces occupe 82% de la façade et accueille un poinçon sur sa tranche supérieure. Nous pouvons tout de même regretter un menton exubérant. À l'arrière, le dos en plastique se révèle agréable à l'œil, malgré quelques sérigraphies légales obligatoires peu élégantes.
En main, le Realme 7i s'avère plutôt lourd (188g), avec une bonne partie du poids sur sa moitié supérieure. De quoi compliquer la prise en main, d'autant plus qu'il arbore d'imposantes dimensions (164,1x 75,5x 8,9mm). Autrement, sur la tranche droite, les boutons latéraux sont bien positionnés et tombent naturellement sous le doigt. Tout comme le capteur d'empreinte à l'arrière, également agréable à utiliser.
Capable d'accueillir deux nano-SIM, le 7i propose aussi un slot microSD. De quoi étendre le stockage limité à 64 ou 128Go, selon les versions. À noter que 13,2Go sont occupés d'entrée par le système d'exploitation. Enfin, le mobile ne propose pas de certification d'étanchéité.
Audio
Sur la tranche inférieure, le 7i propose une prise mini-jack 3,5mm. Elle se révèle satisfaisante, suffisamment puissante, avec une dynamique large et une distorsion contenue. Seule la diaphonie pèche.
Valeurs | Moyenne | |
---|---|---|
Niveau de sortie | 109mVrms | 97,5mVrms |
Distorsion+Bruit | 0,001% | 0,006% |
Plage Dynamique | 100dB | 96,2dB |
Diaphonie | -64dB | -60,1dB |
Le haut-parleur, situé également sur la tranche inférieure, s'avère puissant mais peu convaincant, avec un son trop écrasé.
Le Realme 7i propose un écran IPS de 6,5 pouces au ratio 20:9 affichant en 720x 1600pixels, pour une résolution de 270ppp. Sa particularité tient dans son taux de rafraichissement, capable de grimper à 90Hz. Pour tirer le meilleur de l'écran, il est nécessaire de faire un rapide crochet par les paramètres. La démarche à suivre est indiquée sur les captures d'écrans ci-dessous. Une fois ceci fait, la dalle jouit d'une température des couleurs à 6573K, extrêmement proche des 6500K de la norme vidéo. Le deltaE moyen (2,8) témoigne de dérives chromatiques si faibles qu'elles sont invisibles à l'œil nu. Seul le contraste —technologie IPS oblige— fait tache en stagnant à 1455:1.
La luminosité de la dalle se situe dans la moyenne et monte à 387 cd/m², ce qui est insuffisant pour lire facilement sous le cagnard. Et cela malgré la réflectance maîtrisée (47,7%). Dans l'obscurité, le mobile devrait cependant faire l'affaire, puisqu'il descend à 1,8cd/m².
Colorimétrie
Delta E moyen = 2,8
Enfin, le retard tactile s'avère plutôt élevé (105ms) et la rémanence tout à fait dans la moyenne (15ms).
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Performances
Le 7i tourne grâce à une puce MediaTek Helio G85 couplée à 4Go de RAM. Le même équipement que celui du Xiaomi Redmi Note 9, que nous avions testé dans sa déclinaison avec 4Go de RAM lancée à 229€. Le mobile de Realme s'en sort mieux, grâce à une gestion optimisée du jeu vidéo. Dans cet exercice, le 7i profite d'un indice à 75, soit 11 points de plus que son concurrent signé Xiaomi. Autrement, les performances en multitâche sont équivalentes, avec un score de 91, contre 90 sur le Redmi Note 9. Face à sa concurrence directe, seul l'Oppo A5 parvient à lui tenir tête. Le reste se révèle bien moins performant, comme vous pouvez le voir sur le tableau ci-dessous.
Photo
Sur son dos, le 7i présente un îlot photo doté de trois modules. Le principal héberge un capteur de 48mégapixels. Il est accompagné d'un ultra grand-angle ainsi que d'un module macro. Nous nous concentrons dans ce test sur les deux premiers modules, les plus couramment utilisés.
MODULE PRINCIPAL | ULTRA GRAND-ANGLE | MACRO |
---|---|---|
48Mpx | 8Mpx | 2Mpx |
f/1,8 | f/2,3 | f/2,4 |
éq. 28mm | éq. 13mm | / |
Module principal : 48 Mpx, f/1.8, éq. 28mm
Les habitués de nos colonnes le savent: un mobile qui promet des clichés en 48mégapixels capture par défaut des clichés en 12 mégapixels. Ce tour de passe-passe est dû à l'utilisation de la technique du pixel-binning, qui fusionne quatre photosites pour attraper davantage de lumière quand celle-ci vient à manquer. L'application photo de Realme permet de basculer facilement entre les deux définitions. Commençons par le 12Mpx, le fameux mode par défaut.
Mode par défaut (12Mpx)
Par défaut, le 7i propose des clichés très moyens. Les contrastes sont forcés, les couleurs délavées et l'ensemble est tout juste correct. Le traitement d'image opéré par Realme se révèle trop poussé.
De nuit, le résultat n'est pas beaucoup plus convaincant. Realme choisi de capturer la photo très rapidement (1/20s) quitte à faire monter l'exposition de manière exagérée (3172ISO). Le cliché a le mérite d'être lisible et d'afficher des couleurs. En revanche, les détails s'estompent et l'image est globalement mauvaise.
Mode 48Mpx
Sans surprise, le mode 48 mégapixels ne sauve pas les meubles. Nous obtenons ici un cliché très proche, partageant des données EXIF similaires et profitant d'un traitement similaire. Le seul avantage est lié à la définition très élevée, permettant de "zoomer" dans la photo.
De nuit, ce mode 48 mégapixels se contente également d'offrir une meilleure définition sans réellement corriger les défauts. Une fois de plus, les données EXIF sont similaires.
Mode ultra grand-angle: 8Mpx, f/2,3, eq. 13 mm
Le même traitement d'image s'applique à ce module, qui perd encore en piqué.
De nuit, Realme traite largement l'image, au point que le résultat devient peu exploitable. La faute à une vitesse bien trop élevée et une sensibilité ISO qui s'envole.
Capteur frontal, mode Portrait, vidéo
Que ce soit à l'avant ou à l'arrière, le mode portrait du 7i reste moyen, lissant la peau, quitte à faire disparaître quelques détails. Le bokeh se montre moyen, avec parfois des erreurs de découpage dans la séparation entre le premier plan et l'arrière-plan.
Enfin, le mobile filme en 1080p, sans vraiment se révéler convaincant.
Autonomie
En plus de l'économe puce Mediatek G85, Realme a choisi d'intégrer un large accumulateur de 6000mAh. Sans surprise, cette combinaison ne fait pas dans la demi-mesure. Face à notre protocole de test Viser, le 7i a tenu pendant 32h51min. Un score spectaculaire qui lui permet de se positionner comme le meilleur smartphone dans l'exercice, aux côtés du Realme 5, du Xiaomi Redmi Note 9S et de l'Oppo A5. En conditions réelles, cela correspond à plus de trois jours d'utilisation.
Malheureusement, le tableau est gâché par un temps de charge interminable. Il faut ainsi attendre 2h41min pour que le mobile retrouve toutes ses forces. Ce n'est pas la recharge la plus lente des smartphones testés dans nos laboratoires, mais elle est certainement plus proche du pire que du meilleur.
Durabilité
Notre score de durabilité permet de déterminer l'aspect durable du smartphone autant pour le consommateur que pour l'environnement. Il s'appuie à la fois sur l'indice de réparabilité, des critères de durabilité (indice de protection, connecteurs standards, durée de garantie et des mises à jour...) et une évaluation des politiques RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Vous trouverez tous les détails de l'analyse dans notre article présentant le score de durabilité.
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Points forts
Autonomie monstre.
Performances correctes.
Écran bien calibré.
Points faibles
Photos globalement moyennes.
Temps de charge aussi monstrueux que l'autonomie.
Pas étanche.
Conclusion
Note globale
Comment fonctionne la notation ?
Le Realme 7i parvient à assurer l'essentiel, avec un écran bien calibré, des photos moyennes et des performances qui tiennent la route. Ce mobile mise en fait beaucoup sur sa monstrueuse en autonomie, qui le positionne comme une bonne alternative au Moto G8 Power Lite.
Sous-Notes
- Écran
- Ergonomie et design
- Performances
- Autonomie
- Photo
- Durabilité